1986
185 millions de francophones et moi et moi et moi…
33T de 10 titres
Adaptations de chansons traditionnelles avec Eric Adam, Richard Belgium, Boulon, Michel Clerbois, Jean-Luc & Mimi Fonck, Stéphane Gilles, Renaud Janson, Thierry Mondelaers, Jean-Louis Sbille, Chantal & Françoise Talbot, Marc Van Eyck, Véronique Verhiest, Pierre Vervloesem.
Je n’hésite pas à qualifier cet album d’historique. Imaginez les standards du folk wallon revus et corrigés par l’underground des seventies, ça donne un album invraisemblable de drôlerie, le folk traité à la sauce électronique et industrielle avec une touche d’hystérie pour faire joli. C’est bien, c’est très bien. . Gilles Verlant (Le vif-l’express)
« La réponse post-moderne au modernisme consiste à reconnaître que le passé doit être revalorisé, vu qu’il ne peut être détruit car se destruction mène au silence ; cela doit se faire ironiquement et sans innocense ». Cette définition du post-moderne par Umberto Eco n’est pas déplacée pour introduire ce premier 30 cm du groupe belge Vitor Hublot. Dix plages qui consistent à retraiter des chansons traditionnelles wallonnes et françaises en prenant des distances par rapport aux mélodies initiales. La musique traitée électroniquement contraste avec les textes traditionnels, drôles, paillards. Le tout confère à cet album un grand cachet d’originalité et d’expressivité. Un disque qui respire l’optimisme et la joie de vivre, l’album belge de l’année! A découvrir d’urgence. J.M.Fransquet (Intra musiques)
Détournement majeur – Les démences de M. Hublot Vitor Hublot a entrepris le travail de résurrection irrespectueuse du folklore. Avec son premier 30 cm, ce groupe plonge dans le monde fou de la chanson traditionnelle francophone ou wallonne. Un monde grinçant où la grivoiserie occupe résolument l’avant-plan. Les textes sont d’époque mais – mariage détonnant – la musique est résolument moderne. Résultat : un croisement entre les Tueurs de la lune de miel, les B52’s, les Résidents, Julos Beaucarnes et mon oncle. J.M. Moestaer (Belgique n°1)
Vitor Hublot y va fort, mélangeant carrément le champêtre ironique aux détournements arabisants. Beaucarne n’y reconnaitra pas sa P’tite Gayole…Dingue ! E.Tordoir (la cité)
Le rural ancestral rencontre l’urbain contemporain. Désopilant. P.Stevens (Télémoustique)
Une entreprise qui manie l’humour et la dérision avec un rare bonheur. F.Chenot (Une autre chanson)
Idée curieuse, aventureuse, voire même périlleuse. Guy Clerbois, s’est mis en tête de rendre des versions résolument modernes de classiques du folklore wallon. Mention spéciale pour l’arabisante Petite Gayole et les chœurs affolants des Talbot Samba Sisters. Une toute grande réussite. A.Page (Rock This Town)
Amis du ras-le-bol des rythmes modernes, confrères de la lutte contre les textes débiles et ineptes des chansons, nous avons enfin trouvé ce qu’il vous faut ! Un produit belge, un vrai ! Vitor Hublot n’a pas froid aux yeux et le dit sur disque. Le concept est simple : il s’agit de retraiter des chansons traditionnelles en respectant les paroles originales mais en arrangeant électroniquement la musique. Cela nous vaut quelques surprises de taille, les percussions froides et les sons disharmoniques composent un cocktail original qui n’évoque plus du tout les premières moutures. Pris avec un grand clin d’œil et un bon sens du second degré, ce disque est un joyau d’humour irrésistible. En plus il fallait un sacré culot pour l’enregistrer, un ouvrage audacieux, original et ce n’est que trop rare ! J.J.Brunin (Nord éclair)
Folklore en folie, les traditions à la sauce techno-post-moderne, la chanson populaire poussée à la dérision le plus totale. Cet album évoque, par sa démarche, le « third Reich’n’Roll » des Résidents, où une quarantaine de tubes rock se trouvaient mis à rude épreuve face au second degré et au cynisme de ces bidouilleurs impénitents. Il fallait oser. Osez maintenant les écouter. A.Balthazart (Le peuple- nouvelle Gazette)
Les classiques du folklore wallon revus et méchamment corrigés par une bande de fous furieux bien décidés à nous faire hurler de rire. Un croisement entre Julos Beaucarne, Père Ubu et les Résidents… Accrochez-vous ! (Swing)